Le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger dédie un espace aux startups de la tech dans son siège parisien et recrute une équipe de L’Atelier BNP Paribas pour diriger sa nouvelle offre Roland Berger Tech Ventures.
Roland Berger, l’un des principaux cabinets de conseil en stratégie sur le plan international, inaugure son « digital hub », un espace de près 500 m2 hébergé dans ses locaux près du parc Monceau, après ceux déjà ouverts à Berlin et Tokyo. Parallèlement, il lance Roland Berger Tech Ventures, une nouvelle offre dédiée aux entrepreneurs et investisseurs « corporate » et soutenue par le cabinet en matière de conseil. « Pendant quatre mois nous avons déjà accompagné une centaine de startups. Nous avons créé Roland Tech Ventures dont la mission sera d’accélérer la croissance des business de demain », a déclaré Olivier de Panafieu, managing partner pour la France et l’Europe du Sud Ouest de Roland Berger, lors de l’inauguration le 26 septembre dernier devant un parterre d’investisseurs et d’entrepreneurs.
En 2014, le cabinet avait déjà créé Terra Numerata, une plateforme numérique visant à favoriser la création de startups et l’émergence de nouveaux modèles économiques, dirigée par Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Tech Ventures va pour sa part compléter les offres que proposent déjà le cabinet dans l’accompagnement des fonds de LBO notamment pour des investissements dans les startups de la tech qui sont « plus difficiles à appréhender que ceux du retail ou des biens de consommation. Nous ne pouvons, en effet, évaluer des sociétés de technologiques sans en avoir les compétences». Pour toutes ces raisons, la direction de Tech Venture a été confiée à Emmanuel Touboul. Il est accompagné par Matthieu Lavergne, Remi Barbe, Marylène Groult et par 25 consultants expérimentés dans le digital.
Emmanuel Touboul a officié pendant trois ans avec les trois collaborateurs qui le suivent dans cette nouvelle aventure à L’Atelier BNP Paribas. Il rejoint Roland Berger pour soutenir à la fois les entreprises de technologie et celles désireuses de tirer parti de leurs solutions. « L’appropriation des thèmes technologiques par les grandes entreprises ou les fonds de capital-investissement n’est pas facile et ils ne disposent ni de la culture ni des outils nécessaires pour comprendre la valeur de ces entreprises ou pour tirer parti de leur investissement. Cette incompréhension est un problème majeur car elle déprécie le potentiel de sortie et l’attractivité de l’investissement, mettant ainsi en danger le dynamisme de l’écosystème technologique », a expliqué le responsable.
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