Fondée en 2017 par Grégoire Genest, Frédéric Arnault et Patrick Nollet, Neos est une nouvelle application de shopping permettant de scanner les produits en magasin et les payer directement sans passer en caisse. Sélectionnée dans la catégorie «Early », secteur « Expérience en magasin » pour exposer sur le Pavillon France.
Comment est née l’idée ?
J’ai toujours voulu être indépendant et créer ma boite. C’était aussi la motivation de Frédéric mon associé. Nous nous sommes connus à la maternelle, avant de nous retrouver sur les bancs de Polytechnique puis à New York ! J’étais moi-même trader algorithmique tandis qu’il faisait un stage chez Facebook. Nous avons eu plusieurs idées et puis un jour, l’une d’elle est devenue une évidence. Aux États-Unis il y a pas mal de paiements sur mobiles mais ils ne simplifient pas vraiment la vie des consommateurs. Nous avons donc imaginé Neos, une application pour que l’acte de paiement devienne aussi indolore que possible. Ne pas faire attendre ses clients pour payer est absolument vital pour les magasins. Nous sommes revenus en France pour lancer notre activité après avoir entendu l’appel d’Emmanuel Macron aux entrepreneurs français qui étaient à étranger.
Vos premiers soutiens ?
Nos parents respectifs nous ont aidés, que ce soit financièrement ou pour comprendre comment structurer une entreprise. Le coup de pouce est venu de La Grande Épicerie de Paris qui s’était dit prête à tester la solution avec nous. Ce premier client nous a appris énormément sur le retail et sur la façon d’écouter et de servir des clients. Entre temps nous avions aussi recruté un troisième associé, Patrick Nollet, via le réseau de Polytechnique pour développer la partie technique. En octobre dernier, nous avons lancé la solution chez Bio C’ Bon et elle sera prochainement disponible dans deux enseignes, alimentaire et cosmétique.
Pourquoi New-York ?
Nous sommes excités à l’idée de rencontrer des distributeurs outre-Atlantique. Nous souhaitons surtout trouver et rencontrer de nouveaux clients et notamment des Français au NRF.
Laisser un commentaire