L’informatique, le parcours client et la communication seront des investissements prioritaires selon une enquête réalisée par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance et dévoilée au salon e-commerce One to One.
« Cette année, les investissements seront majoritairement axés vers l’informatique (71%) et l’UX (62%) suivis par le marketing et la publicité (55%). Les petits e-commerçants vont accroître leurs investissements en marketing et en publicité (75%) tandis que les plus gros vont investir davantage en informatique (79%) », détaille l’organisme.
Sur le marché du marketing et la communication, le référencement naturel, le « brand content » et le référencement payant, déjà dans le top des priorités en 2017 vont continuer à bénéficier d’investissements plus importants en 2018. En revanche, la publicité off line sera en baisse pour 22% des acteurs.
Les sites, le m-commerce et les réseaux sociaux sont considérés comme des canaux prioritaires et nombreuses sont les enseignes qui souhaitent développer leurs ventes sur des marketplaces. Le sujet de la livraison reste au centre de toutes les attentions. L’étude révèle que 70% des e-commerçants proposent déjà des offres comprenant la livraison gratuite et que 20% d’entre eux sont en train de développer ce type d’offre.
« Ainsi, la livraison gratuite s’impose comme un levier de performance quasi incontournable pour les e-commerçants. Parallèlement, les e-commerçants continuent de développer des offres d’abonnement annuel permettant la livraison illimitée. Autre nouveauté à signaler, la montée en puissance de l’e-réservation chez les sites d’enseignes (réservation de produits sur internet en vue du retrait et du paiement en magasin) », note l’organisme.
L’international est aussi dans la ligne de mire de nombreux dirigeants.
« 62% des e-commerçants français sont présents à l’international. Les trois premiers pays de destination sont la Belgique, l’Espagne puis l’Allemagne. Parmi les difficultés rencontrées dans leur internationalisation, la logistique passe en tête devant le juridique et la fiscalité ».
Malgré ces difficultés, 84% des e-marchands qui vendent à l’international ont vu leur chiffre d’affaires à l’étranger augmenter en 2017. Enfin du côté de l’innovation, les nouvelles solutions de paiement sont envisagées par 57% des répondants dans un proche avenir et les chatbots par 48%, les assistants vocaux et les solutions de retours en boîtes aux lettres par 30% d’entre eux. L’étude montre également le rôle essentiel joué par les startups dans les politiques d’innovation mises en place par les e-commerçants.
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