Les jeunes pousses françaises partent à l’assaut des marchés internationaux

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Les projets des start-up françaises à l’étranger en hausse @clesdudigital Les projets des start-up françaises à l’étranger en hausse de 25% en 2017. C’est la bonne nouvelle apportée par le baromètre « Start-up, PME et ETI à la conquête du monde » réalisé par la Banque Populaire et sa filiale Pramex International. Les jeunes pousses françaises sont de plus en plus nombreuses à viser les marchés étrangers : 263 projets en 2017 soit un quart de plus que l’année d’avant. Un bon résultat même s’il est un peu plus bas que la moyenne des années précédentes, elle était à 37% de hausse par an entre 2011 et 2016. Mais on partait d’un niveau bas, aujourd’hui la progression de l’expansion internationale se stabilise. Les auteurs notent que l’internationalisation des jeunes pousses françaises est liée à « un modèle de développement plus dynamique que d’autres catégories d’entreprises, car intégrant très rapidement la croissance à l’international ». Les start-up françaises qui visent les marchés étrangers, s’y implantent en moyenne dès leur quatrième année d’existence.

Parmi les pays de prédilection pour cette expansion, les États-Unis arrivent en première position avec 16% des projets d’investissements en 2017. Le mythe de la Silicon Vallee joue-t-il son rôle ? Pas si sûr, selon le baromètre « Les investisseurs privilégient la côte Est, où New York et Boston concentrent 40 % des implantations ». Le climat y semble tout aussi accueillant que sur la côte Ouest, les États-Unis sont devenus le terrain de prédilection pour la toute première implantation de la start-up à l’étranger, selon les auteurs.

Les projets des start-up françaises à l’étranger en hausse @clesdudigitalDans une Europe qui recueille près de 37% des projets d’implantation, l’Espagne fait figure de favori avec 8,4% des projets. Devant les deux locomotives économiques, l’Allemagne et le Royaume-Uni qui accueillent près de 7% des projets chacun. Ces choix sont avantagés par les normes européennes facilitant les flux d’affaires et l’absence de droit de douane. Mais le Royaume-Uni gardera-t-il longtemps ces avantages ? On peut s’attendre à ce que les choix stratégiques des jeunes pousses se détournent de Londres à l’avenir, d’autant plus que le pays, malgré son écosystème financier puissant et son droit du travail souple, n’offre pas l’avantage d’une monnaie commune.

Les auteurs du baromètre observent que presque deux tiers des projets sont réalisés en dehors des pays limitrophes : les jeunes pousses françaises deviennent de plus en plus courageuses et saute-frontières, contrairement à leurs aïeuls. Elles s’intéressent notamment aux pays BRICS qui recueillent 13% des projets des start-up françaises… dont 6,2% qui vont vers la Chine, premier pays émergeant visé par les entreprises françaises du fait de la croissance encore forte de son économie.

Enfin les start-up françaises deviennent de plus en plus agressives dans leurs stratégies à l’international : en 2017 elles ont mené au moins 22 projets d’acquisition à l’étranger, contre à peine cinq projets identifiés en 2016.

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