Vegan-place.com affiche de grandes ambitions. La marketplace veut devenir « l’Amazon du vegan ». Lancée officiellement en juin 2018 par Laetitia Colin et Tristan Balozian, qui a notamment développé la plateforme e-merchant de Pixmania, cette place de marché BtoC réunit aujourd’hui 150 marchands, 2.500 références et prochainement 5.000 avec l’objectif d’en compter 10.000 en 2019 dans différents univers alimentaires et non alimentaires, dans les cosmétiques, la mode, la maison. Près d’un millier de marchands auraient déjà été identifiés sur ce marché de niche en pleine croissance. Il aura fallu trois ans de sourcing pour trouver les bons producteurs européens et regrouper l’offre.
Pour séduire les vendeurs et les acheteurs, la plateforme s’appuie sur deux stratégies différentes, en délivrant d’une part les contenus les plus pertinents sur les réseaux sociaux, et d’autre part en partageant des valeurs communes avec sa communauté. Face à des sites tout puissants comme Amazon, lancer une nouvelle marketplace est un pari ambitieux. « Il faut apporter aux vendeurs l’offre qu’ils n’ont pas aujourd’hui et leur donner les bons outils », expliquait récemment Tristan Balozian. Pour ce lancement, il s’est appuyé sur Wizaplace qui lui apporte sa technologie et des conseils. L’éditeur qui a récemment ouvert un bureau à Paris dans le 16ème arrondissement, fournit une plate-forme SaaS avec plus de 70 modules. « Nous avons choisi Wizaplace pour sa facilité de mise en place grâce à son offre packagée et pour la confiance que nous lui accordons » souligne Kevin Chastel, responsable du marketing digital et du développement de Vegan Place.
Pour Eric Alessandri, fondateur de Wizaplace, cette nouvelle place de marché à tous les atouts pour devenir « une marketplace de référence, rapidement rentable » à commencer par sa spécialisation et l’objectif de devenir une référence sur un marché de niche avec une communauté de consommateurs de plus en plus importante et la constitution de sa base solide de vendeurs auprès de marques françaises et internationales :
« Il faut aussi définir le bon business model – commissionnement, abonnement, listing fees (qui sont les frais qui correspondent à la mise en ligne d’un bien ou d’un service), lead fees (soit la possibilité de mettre en relation des professionnels qui ne paient que lorsque le contact est établi entre eux), publicités et recherches associées, formule premium. Tout cela pour s’assurer de la motivation de ses vendeurs ».
Vegan Place mène ainsi une réflexion sur les coûts de livraison à appliquer. Eric Alessandri insiste aussi sur les contenus qui doivent être qualitatifs pour le référencement, la crédibilité et la conversion : « il faut privilégier les descriptifs produits pertinents, les visuels efficaces, établir un story-telling et miser sur la pédagogie, la transparence et la proximité ». Vegan Place a ainsi fait le choix de présenter les vendeurs afin de donner des points de repères aux clients et de créer des relations de confiance. « IL s’agit également d’attirer les acheteurs pour atteindre le cercle vertueux : agrégation de références, visibilité accrue, croissance du trafic, multiplication des ventes, recrutement de nouveaux vendeurs ». Enfin pour réussir sa marketplace, le prestataire préconise de « penser l’expérience utilisateur, surtout après le paiement et se constituer une équipe polyvalente, technique, sourcing, commerciale et marketing ».
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