La start-up Waro, qui vient de lever des fonds, prépare les industries de la mode et de l’ameublement aux obligations de la loi Climat et résilience qui va leur imposer d’afficher un «éco-score» sur leurs produits.
Deux ans après sa création, la start-up Waro lève un million d’euros auprès d’une communauté de business angels parmi lesquels Clément Alteresco, cofondateur de Morning Coworking, Lucie Basch, co-fondatrice de Too Good To Go, Eric Mahé, à l’origine des entreprises RunMyProcess et CloudSkiff, Antoine Vettes (UpSlide), Jean Despax (Movinmotion) ou encore Patrice Barbesier (ex CMO de Partoo). «L’objectif derrière ce tour de table : poursuivre notre mission d’apporter plus de transparence sur l’impact environnemental des produits et faire de Waro le leader du pilotage de l’impact produit», expliquent les dirigeants de Waro.
La jeune pousse fondée par Paul Cappuccio, Alexandre Alves, Adrien Esnault et Michel Richard qui se sont rencontrés au cours de leurs études, développe une plateforme destinée aux entreprises du textile et de l’ameublement pour les aider à alimenter leur stratégie RSE. Sa solution s’appuie sur une méthodologie pour mesurer un impact chiffré sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit (ou ACV). Les fondateurs présentent leur plateforme comme une solution pour identifier les meilleurs fournisseurs afin d’améliorer sa stratégie de sourcing. Elle permet de collecter les informations des produits sur toute la chaine de valeur, d’embarquer ses fournisseurs pour valoriser leurs efforts de réductions d’impact. Elle se connecte aux outils (PIM, PLM, ERP) pour automatiser la mesure d’impact, analyse l’impact des articles en suivant notamment les méthodologies officielles de l’Ademe et du Product Environmental Footprint (PEF) européen. Enfin, en plus d’analyser cet impact des produits sur tout le cycle de vie grâce à un dashboard, elle facilite la construction des scénarios d’écoconception et la communication sur l’impact et l’histoire des produits sur les sites web, dans les boutiques (avec des QR codes et des widgets).
Une vingtaine d’entreprises font appel à ses services dont Emma, Bexley, Grain de Malice, Morning, Bureau Vallée, Tediber ou encore Camif. Avec cette levée de fonds les dirigeants souhaitent accélérer leur déploiement commercial sur le marché français, avec en ligne de mire le début de leur internationalisation, renforcer leur équipe, développer de nouvelles fonctionnalités sur leur plateforme et consolider leurs partenariats dans le secteur textile et de l’ameublement.
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